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le Journaliste Manuel Jardinaud est un Amuseur:" Entretiens d'embauche: pourquoi ils se multiplient"

NOTE DE L'ONC: Le Journaliste Manuel Jardinaud lance ici un article particulièrement désopilant s'il n'était d'une tristesse à mourir, récapitulons les différents points de l'article en question :

- 1) Les entreprises françaises utilisent les réseaux de diffusion par internet qui fluidifient le lancement des offres de Poste et rend moins onéreux le positionnement.

- 2) Les entreprise en fait de vélocité, prennent du temps pour recruter et il ne faut pas moins de 7 à 10 entretiens pour être recruté

- 3) Ces processus sont le fait des entreprises de grandes tailles mais aussi les petites entreprises et les ETI.

- 4) Pour certaines multinationales, l’on parle même "d'adoubement" Pour conclure, l’article fait parler une personne qui ne trouve que des avantages à cette méthode de « conversation longue » et par conséquent que des avantages à ce que le journaliste qualifie de « slow recrutement »

Voici ce qu’on peut lire dans cette conclusion au raisonnement magistral :

« Cette nouvelle méthode "de conversation longue", selon les termes de Marion Breuleux, a certains avantages. Elle permet aux candidats de se faire une idée précise de l'entreprise qu'ils visent. "A la fin du parcours, chacun connaît mieux l'autre", estime-t-elle. Et peut donc prendre une décision claire et justifiée. »

« Cela est d'autant vrai pour les entreprises que pour les candidats qui ont eu le temps de mieux comprendre la société et de se confronter à son fonctionnement, en ayant rencontré plusieurs interlocuteurs. Mieux, cela multiplie les possibilités de poser des questions afin d'affiner ses informations.

Si sa situation économique le permet, le candidat aura alors toutes les cartes en main pour faire son choix de manière sincère".

Ce "slow recrutement" aura alors été bénéfique. »

Réponse de l’ONC et de José Manuel BOUDEY:

Une fois n’est pas coutume, le scripteur monte au créneau, car il s’agit là d’un article d’apparence technique mais dont le fond résonne comme une véritable énormité pour la France et le monde du travail, c’est aussi, un article écrit avec les doigts d’un centraliste néo-bobo qui est pur produit d’inintelligence.

Ce qui grève les entreprises et le système français c’est le cartésianisme qui accentu la note sur le passé d’un CV, les diplômes connus de la France uniquement et sur le fait que n’ayant pas de commande, l’entreprise peut se permettre( ou le croit-elle) de prendre le temps de faire tourner le cadre en bourrique durant près de 7 à 10 entretiens.

Le cadre qui réside sur Paris, et dans certaines grandes agglomérations peut se permettre de se déplacer 10 fois, après tout avec sa carte multipass Métro RER, cela ne lui coutera que le temps de se déplacer, de plus il évite ainsi pour le premier rendez vous de faire signer le bon de transport à prix serré sur des quotas de pôle emploi, mais encore sur des tranches horaires qui coïncident rarement avec celles des recruteurs, ce qui fait qu'au bout du compte pour le cadre provincial, il devra à la fois trouver à se loger, se raser, manger, soit une journée et demi pour un premier entretien.

Après avoir passé le cap des dix (10) entretiens, l’adoubement est réalisé, vous devenez le chevalier éphémère de l’entreprise qui je vous le rappelle n’a toujours pas de commande.

Alors, le journaliste de rajouter de la confiture, le « slow recrutement », (un terme franglais?!) est bon pour le cadre embauché et bon pour l’entreprise.

Nous disons à ce journaliste , « toutes nos félicitations » et nous voudrions lui rappeler en passant que dix entretiens coûtent très cher à l’entreprise qui ne paie pas souvent ces entretiens, qu’au Royaume Uni et aux USA, les choses se passent heureusement plus simplement, l’Entreprise à des commandes,(elle) elle à un besoin, utilise avec brio les systèmes numériques à sa disposition, pour aller vite et bien, le candidat est auditionné parfois au premier coup de téléphone ou Skype, et parfois, sachez cher Mr le Journaliste que l’on recrute au niveau des projets internationaux sans jamais rencontrer son officier traitant, tout se passe sur Outlook et sur un ou deux appels au pire.

C’est donc, sur l’intime conviction de bonne entente et de compréhension des enjeux d’un projet et des objectifs que se joue le recrutement et cela se passe presqu’en un clic de souris.

Oui, chez les anglo-saxons (dont je ne fais pas l’éloge chaque jour), au moins, l’emploi est Liquide et les chefs d’entreprises comme les candidats peuvent s’apprécier un moment et se quitter bons amis, tandis que chacun repartira sur d’autres postes et missions sans être stigmatisé ni même interrogé, grâce à cette façon d’inter réagir, le taux d’emploi au Royaume Uni a baissé de manière très significative.

Oui, c’est au feeling et à la Compétences que les choses se passent, oui les critères et les objectifs sont ceux de la performance et non, les anglais ne connaissent pas encore la vertu du slow recrutement, c’est d’ailleurs pour cela qu’ils resteront sans doute une grande puissance mondiale.

Monsieur le Journaliste, savez vous combien cela coute en argent, puis en stress et enfin en temps d’audition le slow recrutement, et bien je vais vous le résumer :

- Déficit du commerce extérieur, croissance triple 000,

- Entreprises française sous capitalisées, impossible pour elles de se transformer en champions nationaux et internationaux,

- Arrogance des nos élites,

- Discernement des entreprises faibles,

- Peur de se projeter sur les théâtres des opérations (sauf évidemment dans l’avion présidentiel)

- Média sous influence ou syndrome de Stockholm ??!

Alors Monsieur le Journaliste, pourquoi ne pas parler du taux de sieste à la française entre les rendez vous et la prochaine fois que vous changerez de Canard, nul doute que l’on vous appliquera la règle du "slow recrutement" ce sera, j’en suis certain, très gratifiant et la marche à pieds, c'est bon pour votre santé.

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Par Manuel Jardinaud publié le 22/08/2014 à 10:34

L'embauche d'un cadre laisse de moins en moins de place au hasard. Dans certaines entreprises, il faut se préparer à un véritable marathon, qui peut aller jusqu'à dix rencontres avant d'être sélectionné.

En période de crise, les entreprises prennent de moins en moins de risques quand elles recrutent un cadre, qui passent de plus de plus d'entretiens d'embauche.





L'ère du "un clic, un emploi" a sonné. Les applications mobiles et autres réseaux sociaux professionnels, qui permettent un accès facilité aux offres, entretient l'idée que chaque cadre peut trouver un job où qu'il soit, quand il le souhaite. Mais la communication est trompeuse : les offres sont visibles rapidement, mais les postes ne sont pas plus simples à décrocher. Au contraire. Derrière cette accélération de l'information entre candidats et recruteurs, se cache une complexification des processus de recrutement. Sept à dix entretiens d'embauche les attendent parfois pour enfin pouvoir décrocher le Graal.



Prendre le moins de risques possible



Les candidats doivent ainsi s'attendre à un marathon, ou au moins à une course de haies. "Les entreprises sont soumises à des incertitudes de plus en plus pesantes. D'où une frilosité quand elles embauchent. Un recrutement est un pari. Allonger le processus est une manière évidente de le sécuriser au maximum", constate Marion Breuleux, responsable management et efficacité professionnelle chez EFE, organisme de formation.



Et personne n'est épargné. "Les grandes entreprises, qui offrent des possibilités de carrière, ont effectivement des processus longs, analyse Emmanuelle Marchal, chercheur au Centre de sociologie des organisations (CNRS). Ce qui est nouveau est que cela concerne même les cadres expérimentés."



Cette tendance s'observe également au sein des entreprises de taille plus modeste, qui veulent aussi prendre le moins de risques possibles. "Celles qui sont moins familières des méthodes de recrutement, c'est à dire les PME, se tournent vers les cabinets spécialisés, faute d'expérience suffisante et de moyens en interne", note Pierre Lamblin, directeur des études à l'Apec.



Ce qui augmente également le nombre d'entretiens, sans changer fondamentalement le temps que prend le processus. Ainsi, selon l'Apec, 70% des postes cadres étaient pourvus dans un délai de trois à six mois après diffusion d'une offre en 2013. Et ce taux est plutôt stable dans le temps: 71% en 2012 et 67 % en 2011.



S'imprégner de la culture d'entreprise



Il ne suffit plus en effet de justifier d'une expérience professionnelle en adéquation avec le poste proposé pour être recruté, mais d'entrer dans le moule. "Cette logique de complexification provient du fait que les employeurs recherchent certes des compétences, mais surtout des personnes qui vont appréhender une culture d'entreprise", explique Marion Breuleux.



Une analyse qu'accrédite le rapport de l'Apec sur "Le recours aux intermédiaires du recrutement", publié en juin 2014. Celui-ci estime que l'entreprise "souhaite, avant toute chose, intégrer une personnalité en phase avec la culture de l'entreprise et ses modes spécifiques de recrutement". Les candidats doivent donc faire évoluer leur posture. Bien sûr, expliquer leurs compétences et les illustrer par des expériences demeurent essentiel. Mais surtout, ils doivent s'imprégner en amont des valeurs et pratiques de l'entreprise où ils souhaitent travailler.



Pour certaines multinationales, Emmanuelle Marchal parle "d'adoubement". D'où la nécessité de se renseigner, voire de s'imprégner de la culture de son potentiel futur employeur pour avoir une chance d'intégrer l'entreprise.



Avoir une approche marketing



La multiplication des interlocuteurs lors de la phase de recrutement s'explique également par l'évolution du contenu des postes proposés. Travaillant de plus en plus au sein de projets, les candidats seront amenés à collaborer avec plusieurs équipes, dont ils sont susceptibles de rencontrer les managers en entretien. Ils doivent ainsi se préparer à changer d'approche selon la personne qui mène l'entretien, montrer à chaque manager sa plus-value. En clair: personnaliser au mieux son propre parcours en se montrant comme un futur acteur du changement. Une posture très marketing, en somme.



Prendre le temps du choix et des questions



Cette nouvelle méthode "de conversation longue", selon les termes de Marion Breuleux, a certains avantages. Elle permet aux candidats de se faire une idée précise de l'entreprise qu'ils visent. "A la fin du parcours, chacun connaît mieux l'autre", estime-t-elle. Et peut donc prendre une décision claire et justifiée.



Cela est autant vrai pour les entreprises que pour les candidats qui ont eu le temps de mieux comprendre la société et de se confronter à son fonctionnement, en ayant rencontré plusieurs interlocuteurs. Mieux, cela multiplie les possibilités de poser des questions afin d'affiner ses informations. Si sa situation économique le permet, le candidat aura alors toutes les cartes en main pour faire son choix de manière sincère. Ce "slow recrutement" aura alors été bénéfique.

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