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ci joint lettre au gouvernants Français

Nous savons Monsieur le Président que  votre intervention en  off ne voulait pas dire que vous teniez à baisser les minimas sociaux,  vous avez utilisé des artefacts de com sur le temps court et vous vous adressez aux politiques de droite afin de leur signifier qu'il y a des limites.

mais  "un  président ne devrait pas dire comme cela" dès lors qu'il fait fuiter de manière intentionnelle des propos de comptoir  qui détruira la confiance sur le temps long..  c'est une erreur de communiquant et de béotien en politique , tout se paye cash!   vous le savez.

Nous à l'ONC , nous  ne tenons pas a polémiquer sur la forme mais bien sur le fond.

la flexi-sécurité ne peut exister en france, dès lors que 4 français sur 10 ont des pensées bien moins glorieuses que vos propos  et nous en sommes comptable. 

L'accompagnement  formatif  tout au long de la vie doit être un droit constitutionnel face aux éléments de ruptures que nous connaissons dans le monde du travail et de l'accomplissement au travail.

Vous ne faites pas mention des chômeurs ( notamment seniors) ( demandeurs d'emplois, souvent très qualifiés, et seniors  largement jetés sur la grève et   se noyant dans un bain d'acide de mort sociale.

Vous devez, assurément, avoir plus d'empathie et assurer un service après vente pédagogique en vous excluant de prononcer des phrases assassines qui d'ailleurs, nous le comprenons  ne voulaient pas dire que vous pensiez diminuer les minimas sociaux.

N'oubliez pas  Monsieur le Président qu'il existe en france de nombreuses  personnes qui ne souhaitent pas solliciter les services de l'état pour des aides, car elles savent que la doctrine en cours consiste de manière quasi certaine en des contrôles qui parfois détruisent plus qu'ils ne construisent.

Vous  être sur le gué d'un parcours du combattant,  soyez un chef qui guide, plutôt que l'otage ( peut-être involontaire) de vos conseillers en communication et de vos conseillers politiques, souvent déconnectés des réalités de terrain.  

La France, hélas pour elle, a une longue tradition dans la délation et le délit de sale gueule…  de grâce Monsieur le Président, n'utiliser pas cette arme à double tranchant.

Saviez  vous qu'un jury populaire en justice est plus répressif qu'un  bon juge ou un bon procureur qui font  tout deux acte de justice selon des règles de bon sens qui  tient  fermement à un équilibre équitable entre droit des victimes et droits des présumés coupables.

la Vox Populi , n'est pas  toujours si honorable , ne l'écoutez pas toujours et ne l'utilisez qu'avec parcimonie. JmB 

Monsieur le président…

Monsieur le président, Je suis allocataire au RSA depuis deux ans et demi. Ce n’était mon objectif dans la vie, j’ai fait des études, j’ai travaillé pendant plusieurs années mais je me retrouve dans un secteur avec beaucoup de personnes qualifiées et peu de postes à pourvoir, allocataire du RSA comme près de deux millions de personnes en France. Ces 550,93 €, c’est ce qui me permet d’acheter le minimum dont j’ai besoin pour vivre, pour manger, me déplacer… J’ai vu votre vidéo sur Twitter et j’ai été écœuré par votre déclaration sur le « pognon de dingue » que coûtent les minima sociaux.

hômeur, vous ne le savez peut-être pas dans votre château mais c’est un boulot à plein temps. On enchaîne des petits boulots précaires, qui ont tous des statuts différents. Un employeur ne veut vous employer qu’en CDD de très courte durée, un autre n’accepte qu’avec un statut d’auto-entrepreneur… Á chacun de ces changements, il faut le signaler à la CAF, à Pôle Emploi, à la Sécurité Sociale… Récemment, le Conseil départemental m’a écrit pour me menacer de suspendre mon RSA si je ne parvenais pas à avoir un rendez-vous à Pôle Emploi pour actualiser mon Projet Personnalisé d’Accompagnement à l’Emploi (PPAE). Malgré plusieurs relances, je ne parviens pas à obtenir un rendez-vous à Pôle Emploi. Peut-être que c’est à cause des milliers d’emplois que vous avez supprimé à Pôle Emploi que ma conseillère est surchargée de travail et n’a pas le temps de m’accorder un rendez-vous. Un agent de la CAF est venu le mois dernier à mon domicile pour vérifier que je vivais seul, pour contrôler mes comptes en banque et être sûr que je n’ai vraiment pas d’argent. L’ensemble des fraudes aux minimas sociaux représente moins de 300 millions d’euros par an, soit 0,5 % de ce que représente la fraude fiscale que réalisent vos amis fortunés. Ca ne vous empêche pas de renforcer les contrôles contre les chômeurs plutôt que contre les fraudeurs fiscaux.

Vous considérez que je coûte un « pognon de dingue » mais savez-vous, monsieur le Président, qu’il faudrait près de quatre ans de mes 550,93 € pour couvrir votre budget maquillage de vos trois premiers mois à l’Élysée, 7 ans et demi de mon RSA pour payer votre envie de renouvellement de la vaisselle de l’Élysée, plus de 500 000 ans pour payer votre réduction de l’ISF pour vos amis fortunés… Si vous voulez tant faire des économies, faites-les dans ces dépenses futiles, plutôt que de venir nous prendre le minimum dont on a besoin pour survivre.

Vous essayez de nous « responsabiliser » ou pour parler français, de nous culpabiliser de notre situation de chômage, alors que le vrai responsable du chômage, monsieur le président, c’est vous, vous et vos prédécesseurs. Quand vous avez supprimé 120 000 contrats aidés, c’est autant de personnes que vous avez envoyé au chômage. Quand vous avez promis pendant votre campagne présidentielle de supprimer 120 000 fonctionnaires, c’est autant de femmes et d’hommes qui seront aussi au chômage. Quand vous avez facilité les licenciements à travers vos ordonnances détruisant le code du travail, vous avez à nouveau jeté des milliers de personnes au chômage. Quand votre prédécesseur, François Hollande, dont vous étiez à l’époque le conseiller économique, a créé le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE) qui coûte chaque année 40 milliards d’euros par an à l’État et qui a permis de créer qu’autour de 100 000 emplois, (contre le 1 million promis à tout bout de champ par le Medef) combien d’emplois d’infirmières et de professeurs auraient pu être vraiment utiles et sortir des centaines de milliers de personnes du chômage ?

Sachez monsieur le président, que vos déclarations de mépris dans votre château nous révoltent et nous donnent envie de vous faire dégager vous et votre monde. Le jour approche où vous paierez au centuple pour vos provocations minables, de celles qui disent que nous sommes illettrés, de celles où nous n’avons pas d’argent pour nous payer des costards. Le temps de votre arrogance et de votre cynisme est désormais compté…

Tag(s) : #Carrefour de la réflexion
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