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Zéro de croissance
Croissance zéro en France au deuxième trimestre

Michel Sapin reconnaît que le déficit public "sera supérieur à 4 % du PIB en 2014"

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Le monde

Croissance zéro en France au deuxième trimestre

le 14 août 2014 à 07h37

Le ministre des finances et des comptes publics reconnaît que l'objectif de 1 % de croissance à la fin de l'année 2014 ne sera pas atteint.
Au premier trimestre, le produit intérieur brut de la France est resté stable (+ 0 %), selon les premiers résultats publiés jeudi 14 août par l'Insee. Ce deuxième trimestre d'affilée de stagnation contraint le gouvernement à revoir les prévisions de croissance et de déficit à la fin de l'année sur lesquelles avait été établi le budget 2014.
« Mieux vaut assumer ce qui est plutôt que d'espérer ce qui ne sera pas », confie Michel Sapin, le ministre des finances et des comptes publics, dans une tribune publiée dans Le Monde.


« La croissance française devrait être de l'ordre de 0,5 % et rien ne nous permet, à l'heure actuelle, de prévoir pour 2015 une croissance très supérieure à 1 % », admet M. Sapin. L'inflation, 0,5 % sur un an en France, est également beaucoup plus faible que prévu (1 %). Ces deux éléments conjugués font que le déficit public « sera donc supérieur à 4 % du PIB en 2014 », selon le ministre.

« L'EUROPE DOIT AGIR FERMEMENT, CLAIREMENT »

« Cette situation de trop faible croissance, de trop faible inflation, de réduction plus lente des déficits trouve son origine dans des causes proprement françaises mais aussi dans des situations auxquelles seule une réaction européenne globale peut apporter réponse », estime M. Sapin.


Tout en réaffirmant la volonté de mettre en oeuvre le pacte de responsabilité et de mener « jusqu'au bout » le plan d'économies sur les dépenses publiques qui prévoit une réduction de 50 milliards d'euros entre 2015 et 2017 dont 21 milliards dès 2015, il appelle l'Europe à « mettre en oeuvre une politique monétaire adaptée à la situation exceptionnelle de faible croissance et de faible inflation que la zone euro tout entière connaît ».

« L'Europe doit agir fermement, clairement, en adaptant profondément ses décisions à la situation particulière et exceptionnelle que connaît notre continent, conclut M. Sapin. La France pèsera en ce sens. C'est l'enjeu de la nouvelle Commission, c'est l'objet de la réorientation des politiques européennes, c'est la clé de notre réussite commune. »

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